Cours Comment lutter contre le chômage ?
QCM
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L'énoncé

Ce QCM d'application, composé de 5 questions, porte sur les politiques de soutien de la demande globale visant à réduire le chômage conjoncturel. Il n'y a qu'une seule bonne réponse par question.


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Question 1

A quoi les cases A et B correspondent-elles ?

A : Politique internationale ; B : Politique nationale.

A : Politique monétaire ; B : Politique budgétaire.

Les politiques économiques publiques s'appuient sur deux leviers principaux : la politique budgétaire avec un arbitrage sur les recettes et les dépenses de l'Etat et la politique monétaire avec un arbitrage sur la quantité de monnaie en circulation. Si dans la zone euro, la compétence de politique monétaire est internationale, ce n'est pas obligatoirement le cas. Habituellement, chaque pays dispose de sa banque centrale nationale qui contrôle sa monnaie nationale. La lutte contre le chômage conjoncturel est dans sa globalité keynésienne.

A : Politique keynésienne ; B : Politique classique.

Il ne s'agit pas d'un événement en tant que tel mais d'un terme général.

Question 2

A quoi la case € correspond-elle ?

Baisse des taux d'intérêts directeurs.

Les taux directeurs sont les taux auxquels les banques commerciales peuvent emprunter auprès de la banque centrale. C'est donc le prix des emprunts pour les banques : plus il est faible, plus les banques sont incitées à baisser elles-mêmes leurs taux d'intérêts.

Baisse des taux d'intérêts nominatifs.

Baisse du taux d'intérêts centraux.

Il s'agit du principal levier de politique monétaire, qui a pour but de faire baisser les taux d'intérêts des emprunts bancaires et donc de faciliter le crédit.


Question 3

A quoi les cases I, II et III correspondent-elles ?

I : Grands travaux ; II : Baisse des prélèvements sociaux ; III : Hausse des aides aux plus modestes.

I : Baisse de la TVA ; II : Hausse des dépenses sociales ; III : Hausse des salaires des fonctionnaires.

I : Hausse des prestations sociales ; II : Baisse des impôts ; III : Investissement public.

La hausse des prestations sociales augmente le pouvoir d'achat des ménages, notamment les plus modestes. Cela leur permet de consommer. La baisse des impôts concernent les particuliers (impôt sur le revenu, taxe sur la valeur ajoutée, taxe carbone, etc.) et/ou les entreprises (impôts sur les sociétés, etc.) et augmente les revenus des uns et/ou des autres. L'investissement public consiste lui notamment dans les politiques de grands travaux : ils créent de la demande globale en biens et services.

Il s'agit d'instruments de politique budgétaire. Attention aux interactions entre ces différents instruments de politiques budgétaires et leurs conséquences.

Question 4

A quelle variation d'un concept-clef de la théorie keynésienne la case "?" correspond-elle ?

Pénurie sur le marché des biens et services.

Hausse de la demande anticipée.

La demande anticipée correspond à ce que les entrepreneurs pensent qu'ils vont vendre. Ils se basent pour l'évaluer sur la consommation passée. Cela leur permet d'anticiper la production qu'ils doivent faire pour répondre à la demande future.

Excédent sur le marché du travail.

Selon Keynes, c'est une sous-évaluation de cela qui est la réelle cause du chômage.

 

Question 5

Voici le schéma complet qui illustre les effets d'une politique de soutien à la demande. Quelles sont les trois flèches à rajouter pour montrer que cela met en place en cercle vertueux ?

Les flèches oranges, au second plan, montrent les effets qui adviennent dans un second temps. La hausse de la consommation fait augmenter les bénéfices des entreprises, car elles vendent plus de produits. La hausse des recettes fiscales permet à l'Etat de dépenser davantage d'argent en investissement public. Enfin, la hausse des emplois permet aux ménages d'augmenter leurs revenus du travail, donc leur pouvoir d'achat.

Schématiquement, un cercle vertueux se traduit par le fait qu'il est possible de suivre indéfiniment un chemin en suivant les flèches sans lever la pointe du crayon.