L'énoncé
Document : Ni chômeur ni travailleur, plongée dans "le halo du chômage"
Découragées ou indisponibles temporairement, 1,4 million de personnes qui aimeraient trouver un emploi gravitent entre inactivité et chômage.
Il y a les chômeurs officiellement enregistrés, focalisant mois après mois l’attention politique. Mais il y a aussi en France un grand nombre de gens en marge de l’emploi que les statistiques prennent difficilement en compte, à mi-chemin entre inactivité et chômage. Ce « halo autour du chômage » regroupe tout de même 1,4 million de personnes, rappelle une étude de l’Insee publiée mardi 5 juillet.
Pour être comptabilisé comme demandeur d’emploi au sens du Bureau international du travail, il faut en effet rechercher activement un travail tout en étant disponible pour l’occuper si on le trouve. Or, à côté des 2,9 millions de chômeurs recensés au sens du BIT (quand Pôle emploi en compte, avec une autre méthode, 3,5 millions en catégorie A), « il y a ceux qui ne remplissent pas tous les critères mais dont la situation est proche », explique Anne-Juliette Bessone chef de division à l’Insee.
Peu sensible aux effets de la conjoncture
Le « halo du chômage » regroupe ainsi des populations très différentes qui toutes aimeraient trouver un travail. Certains cherchent activement tout en étant momentanément indisponibles pour cause de formation, de congé, de courte maladie. Ils seraient 300 000 dans ce cas selon l’Insee.
D’autres sont disponibles, mais pas en recherche active. Ils sont 700 000 le plus souvent des « découragés qui pensent ne pas pouvoir trouver d’emploi », explique Anne-Juliette Bessone. Un dernier groupe réunit 400 000 personnes souhaitant travailler mais qui ne cherchent pas et ne sont pas disponibles pour des raisons durables, longue maladie, présence auprès de jeunes enfants ou d’une personne âgée.
Ce « halo autour du chômage », plutôt moins élevé en France que dans la moyenne des pays européens, n’évolue pas forcément en fonction de la conjoncture économique. Ainsi, il n’a pas diminué au milieu des années 2000, alors que le chômage baissait. En revanche, il s’est orienté à la hausse depuis la crise de 2008.
Une situation transitoire
L’étude permet aussi de mesurer combien la présence dans ce « halo » reste une situation transitoire. D’un trimestre sur l’autre, deux tiers des gens présents dans le halo vont en sortir. Le plus souvent, ils basculent vers le chômage (30 %) ou l’inactivité (26 %). Leur chance de retrouver directement un CDI s’avère donc extrêmement minime (3 %) et leur possibilité d’un emploi autre que CDI reste faible (9 %).
Certains profils connaissent toutefois des trajectoires plus faciles. C’est surtout vrai pour ceux qui cherchent un emploi tout en étant momentanément indisponibles. Prêts à retrouver une activité dans un délai pas trop long, ils sont aussi plus diplômés que la moyenne et bénéficient également du fait qu’ils ont souvent déjà travaillé dans un passé pas trop éloigné. Ils sont ainsi bien mieux préparés à retourner sur le marché du travail. Une bonne partie d’entre eux passera toutefois par la case chômage, mais près d’un quart (24 %) quitte le halo en retrouvant directement un emploi.
Source : Mathieu Castagnet, "Ni chômeur ni travailleur, plongée dans 'le halo du chômage'", La Croix, 2016.
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Ce document est un texte de Mathieu Castagnet, intitulé "Ni chômeur ni travailleur, plongée dans 'le halo du chômage'" publié dans La Croix en 2016. Il traite du "halo du chômage", c'est-à-dire des situations d'emploi atypiques à cheval entre l'emploi, le chômage et l'inactivité.
Ce texte est un article de presse de Mathieu Castagnet, intitulé "Ni chômeur ni travailleur, plongée dans 'le halo du chômage'". Il a été publié dans le journal La Croix en 2016. Il traite du "halo du chômage", c'est-à-dire des situations d'emploi atypiques à cheval entre l'emploi, le chômage et l'inactivité.
Ce document économique est un texte écrit par Mathieu Castagnet, intitulé "Ni chômeur ni travailleur, plongée dans 'le halo du chômage'". Il a été publié dans La Croix en 2016.
Elle doit avoir tous les éléments attendus, ne pas être trop longue, et utiliser le bon vocabulaire.
Question 2
Les personnes en âge de travailler (15 ans ou plus) sans emploi, disponibles pour prendre un emploi dans les 15 jours et qui cherchent activement un emploi sont :
1,4 million de personnes.
2,9 millions de personnes.
Il s'agit de la définition du Bureau international du travail (BIT).
3,5 millions de personnes.
Attention, cette donnée n'est pas présentée comme telle dans le document.
Question 3
Les "découragés qui pensent ne pas pouvoir trouver d’emploi" sont dans une situation à cheval entre :
Emploi et chômage.
Chômage et inactivité.
Ce sont des chômeurs qui passent à l'inactivité, mais non par choix. Ils ne trouvent juste pas d'emploi et arrêtent leurs démarches.
Inactivité et emploi.
Question 4
Les personnes qui souhaitent travailler mais sont indisponibles représentent environ :
Un cinquième des personnes dans le "halo du chômage".
Un quart du "halo du chômage".
La moitié du "halo du chômage".
Il y a 400 000 personnes indisponibles à court terme et 300 000 personnes indisponibles à long-terme, soit 700 000 personnes qui cherchent du travail sans être immédiatement disponibles.
700 000/1 400 000 = 0,5 soit la moitié du "halo du chômage".
Question 5
La proportion de personnes qui quittent le "halo du chômage" car ils retrouvent un emploi représentent :
12 % des personnes qui sortent du "halo du chômage".
18 % des personnes qui sortent du "halo du chômage".
67 % des personnes quittent le "halo du chômage" (deux tiers).
12 % des personnes dans le "halo du chômage" quittent le "halo du chômage" en trouvant un travail (3 % un CDI, 9 % sous un autre contrat).
On cherche la part des personnes qui quittent le halo du chômage (67 %) et qui le quitte en trouvant un emploi (12 %) : 12/67 = 18 %.
24 % des personnes qui quittent le "halo du chômage".
On cherche la part des personnes qui quittent le halo du chômage (67 %) et qui le quitte en trouvant un emploi (12 %).
Il faut bien préciser la nature du document, un article de presse et non un texte, ni même un texte économique. Il faut aussi faire un résumé du propos du texte.