L'énoncé
Ces extraits appartiennent-ils à la poésie engagée ?
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Question 1
« Aujourd'hui, on n'a plus le droit
Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi… »
Chanson des Restos du coeur, J.J. Goldman
Oui
Non
À quelle personne le poète s'exprime-t-il ?
À travers « je », le poète donne son opinion.
Quelle est l'opinion du poète ?
Le poète prend directement parti pour une cause dans cet extrait. Il s'exprime à la première personne, à travers la répétition de négations : il dénonce le fait que dans notre société actuelle certains ont encore faim et froid.
Question 2
« Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons,
Vous qui trouvez le soir en rentrant
La table mise et des visages amis,
Considérez si c'est un homme
Que celui qui peine dans la boue
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui pour un non (…)
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas (
…) »
Si c'est un homme, Primo Levi
Non
Oui
À qui s'adresse le poète ?
Que nous demande-t-il ?
Le poète nous interpelle et nous demande de réfléchir, de ne pas oublier les horreurs du passé.
Cet extrait relève de la poésie engagée : Primo Levi dénonce l'horreur des camps de concentration. Il nous interpelle, nous lecteurs, à travers le vouvoiement et nous demande expressément à travers l'impératif « considérez » de réfléchir et d'obéir à un devoir de mémoire en n'oubliant pas les atrocités de l'Histoire.
Question 3
« J'ai vu le menuisier
Tirer parti du bois.
J'ai vu le menuisier
Comparer plusieurs planches. (
…)
Moi, j'assemble des mots
Et c'est un peu pareil. »
Terre à bonheur, Eugène Guillevic
Oui
Non
À quelle personne le poème est-il écrit ?
Le poète, à travers la première personne, interpelle-t-il le lecteur : cherche-t-il à le faire « réagir » ?
À qui se compare le poète ?
Dans ce poème, nul engagement. Eugène Guillevic nous explique le « travail » du poète qu'il compare à un « assembleur » de mots, se rapprochant par là-même du menuisier qui assemble des planches.
Question 4
« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement. »
Les Contemplations, Victor Hugo
Non
Oui
Observe la ponctuation.
À quoi « servent » les phrases interrogatives ?
À qui les trois premiers vers s'adressent-ils ?
Les trois premières questions interpellent le lecteur.
Le vocabulaire est-il réaliste ?
Le vocabulaire réaliste utilisé dans ce poème met l'accent sur de terribles conséquences : lesquelles ?
Le travail a des conséquences physiques et psychologiques sur les enfants.
Dans ce poème Victor Hugo, fervent défenseur des Droits de l'homme, dénonce le travail des enfants. La description de ces jeunes enfants met l'accent sur leur jeunesse « huit ans », la durée du travail : « quinze heures » / « de l'aube au soir », la nature de ce travail (tâches répétitives, épuisantes), la domination des enfants : « sous ». Victor Hugo dénonce les conséquences dramatiques de ce travail : conséquences physiques « fièvre / maigrit », conséquences morales : tristesse et solitude.
Question 5
« L'amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l'amiral Larima
l'amiral rien. »
Paroles, Jacques Prévert
Non
Oui
Le ton du poème te paraît-il sérieux ?
Ces quelques vers amusants défendent-ils une cause ?
Avec quoi le poète s'amuse-t-il ?
Dans ces quelques vers, le poète s'amuse avec le langage, avec les sons, avec les mots.