Cours Les procédés emphatiques
QCM
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L'énoncé

Comparer les quatre propositions de chaque question pour déterminer quel est l’intrus.


Tu as obtenu le score de


Question 1

Quel est l'intrus parmi ces quatre phrases ?

Il y a encore des gens qui ne mettent pas leur ceinture au volant !
C’est toi qui as encore pris mes ciseaux ?
Quelle idée que de lui rendre visite sans prévenir !
Toi, tu as quelque chose à me dire !
C’est la seule qui ne contient pas de présentatif ! Le procédé d’emphase est la mise en valeur par le pronom personnel accentué toi.

Quel est le procédé emphatique utilisé dans la proposition n°2 ? Quel est celui utilisé dans la proposition n°4 ?
La proposition n°2 utilise un présentatif, et la proposition n°4 utilise un pronom personnel accentué.
Les propositions n°1 et n°3 ont-elles un point commun avec la proposition 2 ou avec la proposition n°4 ?

Toutes les autres propositions contiennent en effet un présentatif :
- il y a … qui dans la proposition 1
- c’est … qui dans la proposition 2
- quelle … que dans la proposition 3
Ne te laisse pas piéger par le pronom accentué de la proposition 2 : toi ici ne sert pas de reprise à tu. C’est l’usage d’utiliser la forme accentuée du pronom personnel lorsqu’il est encadré par un présentatif.

Question 2

Quel est l'intrus parmi ces quatre phrases ?

La forêt, je la préfère en automne.
C’est en automne que je préfère la forêt.
Je préfère la forêt en automne.
Cette phrase n’est pas emphatique. Elle est écrite selon l’ordre canonique “sujet / verbe, complément“, sans reprise pronominale.
Je la préfère en automne, la forêt.

Cherche le procédé emphatique utilisé phrase par phrase : que remarques-tu ?
Ce n’est jamais le même et… une de ces phrases n’en contient pas du tout !
Pour trouver l’intrus, tu dois donc trouver la phrase qui est sous sa forme neutre.

Si tu n’es pas sûre qu’une phrase contienne un procédé emphatique, demande-toi s’il existe une manière plus simple (= plus neutre) de la formuler !

Question 3

Quel est l'intrus parmi ces quatre phrases ?

Ce que tu me racontes là, je ne veux pas y croire !
Des champignons, nous n’en avons malheureusement pas trouvés.
Je le trouve ennuyeux à mourir, ce cours !
"Je le trouve ennuyeux à mourir, ce cours !" : parmi les quatre propositions, c’est la seule dont le groupe de mots en détachement est mis en valeur à la fin de la phrase.
Cette montre, elle appartenait à mon grand-père.
Il existe un procédé emphatique commun entre ces quatre phrases : lequel ?
Pour trouver la réponse, cherche les pronoms personnels de reprise…
Tu as la réponse ? Il faut maintenant trouver l’intrus : observe la place du groupe de mot en détachement dans la phrase !
Dans la proposition n°1, le groupe de mot mis en valeur en tête phrase est “Ce que tu me racontes là“, repris par le pronom “y“.
Dans la proposition n°2, le groupe de mot mis en valeur en tête phrase est “Des champignons“, repris par le pronom “en“.
Dans la proposition n°3, le groupe de mot mis en valeur en tête phrase est “Cette montre“, repris par le pronom “elle“.

Question 4

Quel est l'intrus parmi ces quatre phrases ?

C’est en Bretagne que j’ai appris à naviguer.
La Bretagne, c’est ma région préférée !
"La Bretagne, c’est ma région préférée !" : ici, le procédé emphatique utilisé est le détachement d’un groupe de mot repris par le pronom “cela“ (abrégé en “c“ apostrophe). Les trois autres propositions contiennent le présentatif “c’est … que“.
Ce n’est qu’en Bretagne qu’on mange d’aussi bonnes huîtres.
Ce n’est pas en Bretagne que nous nous sommes rencontrés.
Ces quatre phrases ont un mot en commun (autre que Bretagne !)
Ce mot est sous forme affirmative dans les propositions n°1 et 2, sous forme négative dans les propositions 3 et 4…
Le mot en commun est “c’est“ (ou “ce n’est“), mais pour former ce qu’on appelle un présentatif, il faut que “c’est“ soit complété par “que“ ou “qui“. L’intrus est donc… ?
Attention, dans la proposition n°3, le premier “que“ de “qu’en Bretagne“ ne sert pas à former le présentatif : il sert à former une négation restrictive en binôme avec “ne“. C’est le “que“ de “qu’on mange“ qui sert à former le présentatif.

Question 5

Quel est l'intrus parmi ces quatre phrases ?

Je ne crois pas, moi, qu’il soit coupable.
Lui ! Il ne ferait pas de mal à une mouche !
C’est moi qu’on croit coupable, alors que c’est faux !
"C’est moi qu’on croit coupable, alors que c’est faux !". Le procédé emphatique utilisé est la mise en valeur par un présentatif, alors que l’emphase des autres propositions repose sur la mise en valeur par un pronom personnel accentué.
Marie ne me juge pas sans savoir, elle.
Quel est le point commun entre ces quatre phrases ?
Elles contiennent toutes un pronom personnel accentué !
Dans quelle phrase ce pronom personnel accentué n’est-il pas une reprise d’un pronom personnel non accentué ?
C’est le même cas que dans la question 1 : le pronom personnel accentué est utilisé parce qu’il est encadré par le présentatif “c’est … que“.