Cours L'évolution des génomes au sein des populations
QCM
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L'énoncé

Questionnaire à Choix Multiple : tu peux cocher une ou plusieurs réponses par item.
Attention, lorsqu'il y a plusieurs bonnes réponses, si tu en coches une juste et une fausse, ton raisonnement sera considéré comme faux. Il faut donc cocher TOUTES les bonnes réponses d'un coup pour pouvoir passer à la question suivante. À toi de jouer !


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Question 1

La dérive génétique…

Associée à la sélection naturelle est source d’évolution de la biodiversité.

Est l’évolution de la fréquence des allèles d’une population, basée sur des phénomènes aléatoires.

Est d’autant plus importante que l’effectif est petit.

Est due aux mutations.

À ne pas confondre avec la dérive des continents, d’Alfred Wegener, publiée en 1915, et que tu auras certainement croisée l’an dernier en 1ère S ! Cette notion de dérive génétique, tu l’as déjà rencontrée en classe de 2nde, et peut-être alors avais-tu joué aux dés, car elle implique le hasard dans l’évolution des fréquences alléliques.

La dérive génétique associée à la sélection naturelle participe à l’évolution de la biodiversité. La dérive génétique est l’évolution des fréquences alléliques au sein d’une population, elle rouve son explication dans le hasard. Mais cette dérive, peut être modifiée si l’effectif de la population est faible. Ainsi plus rapidement, certains allèles vont être fixés au détriment d’autres.

Question 2

Le transfert de gènes…

Est qualifié d’horizontal lorsqu’il concerne deux individus d’une même espèce.

Est qualifié de vertical lorsqu’il s’agit du transfert d’un gène d’une génération à l’autre au sein d’une même espèce.

Peut être réalisé artificiellement lors de la transgenèse.

La transgenèse est une technique qui consiste à insérer dans le génome d’une espèce A un gène d’intérêt extrait d’une espèce B. L’espèce A est alors génétiquement modifiée, on parle d’OGM.

Peut se faire lorsque nous ingérons un aliment extrait d’un OGM.

Les organismes que tu ingères sont digérés, et l’ADN des cellules ingérées ne s’insère pas dans tes propres cellules ! Seuls les virus ont la capacité d’injecter leur génome dans celui d'une cellule hôte. Manger des OGM ne te rendra donc pas OGM !

Pense que dans un arbre généalogique les parents ont transmis leurs allèles à leurs descendants, et qu’ils sont placés sur l’arbre verticalement et non horizontalement.


Il y a deux réponses justes ici.

Question 3

L'espèce humaine…

Appartient au genre Homo, comme les Australopithèques, les Hommes de Cro-Magnon.

On estime l’apparition de l’espèce Homo sapiens à environ -200 000 ans. Les hommes de Cro-Magnon sont des Homo sapiens.
En 2012, on compte dix espèces du genre Homo. Le premier fossile du genre Homo est daté de -1,2 à -1,1 millions d’années, et a été nommé Homo antecessor.

Est génétiquement plus proche du chimpanzé que du gorille.

L’Homme partage 98,5% de son génome avec le chimpanzé.

Descend directement de Lucy Australopithecus afarensis.

Il est faux de penser que Lucy est notre ancêtre, elle n’appartient pas au même genre, et surtout possède des caractères propres que nous n’avons pas. Elle partage néanmoins un ancêtre en commun avec notre espèce. Ce serait une cousine éloignée…

Bien que très complexe, ne possède pas le plus grand génome.

C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la valeur C (hors programme !), à savoir l’absence de corrélation liant la taille du génome et la position phylogénétique ou la complexité des organismes. Ainsi le record du plus grand génome est détenu par une amibe !

Les Australopithèques appartiennent au genre Australopithecus (littéralement « le singe venu du Sud »), mais il existe de nombreuses espèces différentes (Australopithecus afarensis, A. africanus, A. bahrelghazali, etc.)


Il y a deux réponses correctes.

Question 4

La phylogénie…

Repose sur le partage de différences.

Permet de retracer l’histoire évolutive des individus.

Utilise des états dérivés de caractères.

Utilise des états ancestraux de caractères.

Étymologie encore et toujours ! Phylogénie, phylon signifiant « tribu », et génos pour « naissance, origine ». Autrement dit, c’est une science qui consiste à trouver l’origine des tribus… Pense enfin qu’on peut regrouper des individus par ce qu’ils partagent et non par ce qu’ils n’ont pas. Il est absurde de regrouper dans une même tribu (le clade) le criquet, l’huître (même si elle est triploïde !), le lombric (vers de terre) suivant le critère « absence d’un squelette interne ». Il est faux de dire que « l’absence de squelette interne » a été héritée d’un ancêtre commun à ces trois espèces !


Il y a deux bonnes réponses.

Faire de la phylogénie, consiste à se poser la question « qui est plus proche de qui ? », autrement dit, faire de la phylogénie permet de comprendre l’histoire évolutive des espèces. Il s’agit de regrouper les espèces par le partage d’états dérivés, hérités d’un ancêtre commun dont on peut alors dresser un portrait-robot. Si la phylogénie te passionne, je te conseille de sages lectures telles que celles signées par Guillaume Lecointre !

Question 5

Les caractères dérivés propres aux humains sont…

La présence de pouces opposables.

Les pouces opposables et ongles plats sont des innovations évolutives (= caractères à l'état dérivés) partagés par les Primates. L’Homme est un Primate, certes, mais les caractères « pouces opposables » et « ongles plats » ne sont pas exclusifs à la lignée humaine.

La bipédie.

Un faible prognathisme.

Prognathe qualifie une face projetée vers l’avant.

Un trou occipital en position avancée.

La position avancée du trou occipital est associée à la bipédie, ainsi l’insertion de la colonne vertébrale au niveau du trou occipital, contribue à une position redressée et donc à une locomotion bipède.

Réfléchis bien aux caractères à l'état dérivé exclusifs à la lignée humaine… Les caractères à l'état dérivé des Primates ne sont pas exclusifs à la lignée humaine. Le babouin est un Primate, il a donc des ongles plats et des pouces opposables, mais il n’appartient pas à la lignée humaine…