L'énoncé
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Question 1
Le capital humain c'est :
L’ensemble des relations personnelles et des réseaux de connaissances des individus.
Non, il s’agit ici du capital social.
L’ensemble des institutions plus ou moins formelles qui forment le cadre des relations entre les individus.
Non, il s’agit ici du capital institutionnel.
L’ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu.
Non, il s’agit ici du capital culturel.
L’ensemble des caractéristiques d’un individu qui peuvent être valorisées dans le cadre d’un travail.
Oui, il s’agit notamment du niveau de qualification, de l’expérience, de la santé etc.
Gary Becker, économiste américain, est celui qui a popularisé la notion de capital humain.
Question 2
Le bien être d'une population résulte de l'interaction entre :
Le capital culturel, la croissance, le développement humain et les infrastructures.
Non, car cette combinaison oublie le rôle des institutions, des relations entre individus et du capital naturel.
Le capital humain, le capital social, le capital économique et le capital culturel.
Non, cette combinaison oublie le rôle des institutions et du capital naturel.
Le capital humain, le capital physique produit, le capital naturel, le capital social et le capital institutionnel.
Oui, le bien-être d’une population résulte d’une interaction complexe entre tous ces types de capitaux qui ont tous une grande importance.
Les ressources naturelles, la croissance, le capital culturel et les infrastructures.
Non, car cette combinaison ignore le rôle des institutions et du capital social.
Tout comme la croissance, le bien-être d’une population résulte de l’interaction entre des facteurs économiques et sociaux.
Question 3
Le paradoxe d'Easterlin désigne :
Le fait que la croissance engendre des dégâts sur l’environnement.
Non, il n’y a pas de terme spécifique pour désigner ce phénomène.
Le fait que le développement n’entraîne pas toujours la croissance.
Non, d’autant plus qu’en général le développement engendre la croissance.
Le fait que la croissance n’engendre pas toujours des dégâts sur l’environnement.
Non, la courbe environnementale de Kuznets suggère l’idée qu’à partir d’un certain niveau de PIB/habitants, les dégâts environnementaux diminuent mais cette relation est loin d’être toujours vérifiée.
Le fait que la croissance n’entraîne pas toujours une augmentation du bien-être.
Oui, l’économiste américain R. Easterlin montre effectivement qu’une hausse du PIB ne se traduit pas forcément par une hausse du bien-être ressenti par les populations.
Richard Easterlin est un économiste américain qui s’est intéressé aux relations entre richesse et bonheur.
Question 4
La soutenabilité c'est le maintien d'une capacité constante de la société à produire du bien-être. La soutenabilité forte c'est :
La même chose que le développement durable.
Non, pas tout à fait, la soutenabilité forte désigne un modèle particulier de soutenabilité dans lequel les différents capitaux à disposition d’une société ne peuvent se substituer les uns aux autres.
Un modèle qui considère que le capital naturel est irremplaçable et qu’il faut donc transmettre aux générations futures un environnement préservé.
Oui, la soutenabilité forte suppose de préserver constant le stock de capital naturel.
Un modèle qui considère que le capital humain peut se substituer au capital naturel, du moment que le volume global de capitaux reste constant.
Non, il s’agit ici de la notion de soutenabilité faible, qui exige que les dommages faits à l’environnement soient compensés par un accroissement du stock des autres types de capitaux.
La notion de soutenabilité forte n’existe pas.
Non, la notion de soutenabilité forte, qui s’oppose à la soutenabilité faible, définit un mode de croissance qui suppose de préserver le capital naturel pour les générations futures.
Contrairement à la notion de soutenabilité forte, la notion de soutenabilité faible est porteuse d’une vision très optimiste de l’avenir de nos sociétés.
Question 5
Une externalité c'est :
Le recours à un prestataire extérieur pour réaliser une partie de la production.
Non, il s’agit ici de l’externalisation de la production.
Le fait que l’activité économique d’un acteur nuise à au moins un autre acteur sans contrepartie monétaire.
Non, il s’agit ici d’une externalité négative, mais il existe également des externalités positives.
La conséquence positive ou négative que l’activité d’un acteur économique entraine pour au moins un autre acteur sans contrepartie monétaire.
Oui, une externalité n’est pas forcément négative.
Aucune de ces propositions.
Non, une externalité désigne le fait que l’activité d’un agent économique ait un impact pour au moins un autre acteur sans qu’il n’y ait eu d’échange marchand entre les acteurs en jeu.
L’État peut intervenir pour « internaliser » les externalités, notamment par des taxes ou des subventions.