La méthode expérimentale a été théorisée par le médecin Claude Bernard au XIX^e siècle dans un livre intitulé Introduction à la médecine expérimentale.

Descartes, dans Le discours de la méthode explique que grâce à la science, de nouvelles techniques vont rendre l’homme « comme maître et possesseur de la nature ». C’est donc la finalité pratique de la science.

Karl Popper montre que ce qui caractérise une hypothèse scientifique c'est qu'elle est falsifiable, au sens où il est toujours possible d’imaginer une expérience qui viendrait la réfuter. La falsifiabilité fait la dimension scientifique de l'hypothèse.

Si on parle de sciences humaines, cela veut dire qu'il y a des lois qui régissent les comportements humains. Mais s'il y a des lois qui régissent le comportement humain, cela veut dire que le comportement humain, contrairement à ce que l'on croit, n'est pas libre.

Aristote, dans son Éthique à Nicomaque, s’est posée cette question, et a expliqué qu’en réalité, la morale n'appartient pas au domaine de la science stricto sensu. En effet, en sciences, on forme des lois générales et universelles, or dans l'action morale, des situations particulières et singulières surviennent toujours, donc de ce point de vue-là, il vaut mieux, selon Aristote, faire appel à l'expérience, à la pratique, pour savoir ce que je dois faire, plutôt qu'à la théorie et à la généralité de la science puisque qu’elles ne s'appliquent pas nécessairement à la singularité de la question qui m’interroge. Il est donc problématique, selon Aristote, de parler de sciences morales.