L'énoncé
Ce QCM composé de 5 questions, porte sur les effets positifs et négatifs de la gestion collective des risques. Il n'y a qu'une seule bonne réponse par question.
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Question 1
En France, on peut estimer que la diversification des risques est :
Totalement inefficace.
Insuffisamment efficace.
On ne peut pas savoir avec ce seul document.
Il faut mettre en rapport le diagramme en barre et le graphique.
Quel est l'objectif de la diversification ?
L'objectif de la diversification des risques couverts est que les risques au solde positif (moins de dépenses que de revenus) compensent les pertes des risques au solde négatif (plus de dépenses que de revenus). Ici, on voit que c'est en partie le cas, mais cela ne permet pas d'atteindre l'équilibre du solde total.
Question 2
Dans quelle mesure (en %) l'Assurance maladie contribue-t-elle environ au déficit final de la Sécurité sociale en 2012 ?
35 %
45 %
55 %
Il s'agit de calculer une part.
Le calcul d'une part avec des chiffres négatifs ne changent rien à la formule, mais attention aux signes !
Part (en %) = valeur de la partie/valeur du tout x 100 = -5,9/-13,3 x 100 = 0,4436 x 100 = 44,36 %.
Question 3
Quelle branche de la Sécurité sociale a fait les plus grosses dépenses en 2017 ?
L'Assurance maladie.
La branche retraite.
On ne peut pas savoir avec ce seul document.
Attention à ce que représentent exactement les barres du diagramme.
Le diagramme représente des déficits. L'Assurance maladie a le plus gros déficit en 2017. Néanmoins, on peut avoir un gros déficit avec de faibles dépenses (et d'encore plus faibles revenus) et un excédent (ou un faible déficit) avec de fortes dépenses (et d'encore plus forts revenus).
Exemple : une dépense de 100 milliards et un revenu de 90 milliards -> un déficit de 10 milliards.
Une dépense de 75 milliards et un revenu 50 milliards -> un déficit de 25 milliards.
Question 4
Pourquoi l'aléa moral est-il difficile à combattre ?
L'aléa moral est la conséquence de choix individuels difficiles à réglementer.
L'aléa moral est la conséquence de déterminismes sociaux difficiles à modifier.
L'aléa moral ne peut pas être quantifié, ne serait-ce que par une estimation.
A quel niveau de décision se situe l'aléa moral ? Individuel ? Supra-individuel ? Collectif ?
Qu'est-ce que l'aléa moral ? Dans quel mesure pourrait-il être combattu ?
L'aléa moral est une situation dans laquelle un individu prend plus de risques car il sait couvert par une assurance, et n'aura donc pas à assumer les potentiels conséquences financières de ses actes risqués. Il est donc difficile à combattre parce qu'il est difficile d'évaluer dans quelle mesure un individu a pris plus de risques parce qu'il se savait couvert, et plus encore d'empêcher, dans une société reposant sur les libertés individuelles, d'empêcher purement et simplement aux individus de prendre des risques. Un exemple simple : dans quelle mesure un charpentier va-t-il prendre le risque de montrer sur un toit sans protection parce qu'il se sait couvert ? Peut-être que, malgré la couverture, monter sur ce toit dans de telles conditions étaient indispensables, quitte à prendre le risque de chuter.
L'aléa moral est difficile à quantifier. Pour autant, il peut être est
Question 5
Laquelle de ces réformes de l'Assurance maladie n'est pas un moyen de lutter contre l'aléa moral ?
Le parcours de soin : pour être remboursés d'une consultation chez un médecin spécialistes (dermatologue, gastroentérologue, cancérologue, etc.), il faut avoir une prescription d'un médecin généraliste (hors dentistes, gynécologues et ophtalmologistes).
La déclaration du médecin traitant : chaque assuré social doit déclarer un médecin traitant, son médecin généraliste habituel, chez qui il doit aller (hors urgence) s'il veut consulter.
Le tiers-payant généralisé : pour les soins remboursés à 100 %, les patients n'ont plus à avancer d'argent, par exemple chez le médecin généraliste. L'Assurance maladie paie directement au médecin.
Telle mesure incite les individus à prendre moins de risques ?
Le parcours de soin oblige les individus à aller voir deux médecins en cas de problème particulier : un généraliste, puis un spécialiste. Cela "coûte" donc plus cher en temps aux individus et peut donc les désinciter à prendre des risques : l'accès à des soins spécialisés est rendu relativement plus difficile.
La déclaration d'un médecin traitant évite aux individus de se rendre chez plusieurs médecins de la même spécialité parce qu'ils savent qu'ils sont remboursés. On va voir un médecin généraliste, son médecin traitant, et si on en consulte un autre en plus, on n'est pas remboursé.
Le tiers payant généralisé peut au contraire inciter à la prise de risques, et augmenter l'aléa moral, car pour les individus concernés, ils savent qu'ils n'auront pas à avancer d'arge