Cours Un monde bipolaire au temps de la Guerre froide
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Question 1

À quel moment de la Guerre froide a-t-on frôlé la guerre nucléaire ?

Pendant la crise de Berlin.
Pendant la guerre de Corée.
Pendant la crise de Cuba.
Pendant le blocus de Berlin, l’URSS ne dispose pas encore de l’arme atomique.
Le président américain Truman a préféré finir la guerre de Corée de façon conventionnelle. Sans doute était-il marqué par le fait d’avoir ordonné les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945…
En 1962, le monde est « au bord du gouffre ».
Pendant la crise de Cuba, en octobre 1962, le président américain Kennedy signifie explicitement que les États-Unis n’hésiteront pas à recourir à l’arme atomique en cas d’usage des missiles que les Soviétiques s’apprêtent à installer à Cuba contre leur territoire ou celui de l’un de leurs alliés. Cet événement conduira les deux camps à prendre conscience de la nécessité de contrôler l’arme nucléaire.

Question 2

Qu'appelle-t-on la Détente ?

La réconciliation entre Américains et Soviétiques, prélude à la fin de la Guerre froide.
Une amélioration des relations américano-soviétiques.
La fin de l’endiguement.
Une période pendant laquelle des accords de limitation des armements sont signés.
Deux réponses sont attendues.
La Guerre froide ne se termine qu’en 1989 (ou 1991).
États-Unis et URSS demeurent rivaux jusqu’à la fin de la Guerre froide.
La crise de Cuba a fait prendre conscience aux deux grands de la nécessité de contrôler l’arme nucléaire.
La Détente est une période complexe qui ne signifie pas la fin de la Guerre froide. Les relations entre Américains et Soviétiques se réchauffent mais les deux camps restent rivaux et continuent à essayer d’étendre leur influence sur le monde. On considère que la Détente prend fin vers la fin des années 1970, avec l’arrivée de Ronald Reagan au pouvoir aux États-Unis et la reprise de la course aux armements.

Question 3

Pendant la Guerre froide :

L’Allemagne est divisée en deux États.
L’Allemagne toute entière appartient au camp soviétique.
L’Allemagne de l’Ouest appartient au camp occidental et entre dans l’OTAN en 1954.
L’Allemagne de l’Est est un pays démocratique et capitaliste.
On considère que le « rideau de fer » passe au milieu de l’Allemagne.
Inquiets de l’avancée communiste, les États-Unis n’hésitent pas à réarmer la RFA.
L’Allemagne a été réunifiée en 1990.
L’Allemagne est l’un des points-clés de la Guerre froide. Elle est divisée en deux États à partir de 1949 (et non 1945). La RFA, à l’Ouest, est alliée des États-Unis. La RDA, à l’Est, est une dictature communiste aux ordres de l’URSS. Lorsque le communisme s’effondre, en 1989, la RDA disparaît et est intégrée dans la nouvelle Allemagne.

Question 4

Pourquoi le mur de Berlin a-t-il été construit ?

Pour tracer la limite entre la RFA et la RDA.
Pour empêcher les Berlinois de l’Est de passer à l’Ouest.
Pour donner du travail aux ouvriers berlinois.
Berlin se trouve en plein milieu de la RDA.
Le communisme est une dictature que les populations éprises de liberté cherchent à fuir.
Le mur de Berlin est construit en 1961 (et non en 1945 ou 1949, attention aux dates !) pour empêcher les Berlinois de l’Est de fuir à l’Ouest. Plusieurs centaines d’Allemands sont morts en essayant de le franchir quand même mais nombreux sont ceux qui y sont parvenus. La chute du mur est le symbole de la fin de la Guerre froide.

Question 5

Quels facteurs ont provoqué la fin de la Guerre froide ?

La réconciliation américano-soviétique.
L’arrivée de Mikael Gorbatchev au pouvoir en URSS.
Le coût excessif de la course aux armements pour les Américains.
La contestation dans le bloc soviétique.
La Guerre froide s’est terminée par la défaite de l’un des deux Grands.
Les États-Unis ont toujours eu un budget militaire considérable.
Mikael Gorbatchev a été un dirigeant communiste réformateur.
On pourrait presque dire que la Guerre froide s’est terminée par le forfait de l’un des deux combattants. Lorsqu’il parvient à la tête de l’URSS, Gorbatchev réalise que l’URSS n’a plus les moyens de la Guerre froide et il accepte de prendre en compte les contestations dans les pays de bloc soviétiques. Lorsque les Berlinois s’attaquent au mur, il renonce à utiliser la force.