Dans le cas de l'Union Européenne, les pays qui adhèrent à la zone euro ne peuvent pas conduire leur politique monétaire de manière souveraine puisque la politique monétaire est menée par la Banque Centrale Européenne. Il ne leur reste donc plus que la politique budgétaire.

Ces contraintes empêchent les États à mettre en place des politiques de relance en cas de crise économique. Ces contraintes du PSC sont inadaptées à la diversité des situations des pays de l'UE mais elles sont aussi inadaptées à la diversité des situations de crise ou de récession, elles ne permettent pas d'y réagir.

$\rightarrow$ Ces contraintes ne permettent pas aux pays les moins favorisés de l'UE de rattraper économiquement les pays les plus favorisés. Elles ne permettent pas de réaliser les investissements publics nécessaires.

$\rightarrow$ Ces contraintes ne sont pas adaptées aux situations de crise ou de récession puisqu'elles empêchent les États de mener des politiques de relance (qui passent généralement par le creusement du déficit budgétaire de manière ponctuelle pour relancer la consommation et la

On a une coordination budgétaire sur le plan des "dépenses" : les États ne peuvent pas avoir de dette trop élevée.

Mais il n'y a aucune coordination en matière de "recettes" : tout ce qui est "cotisations sociales, taxes, impôts" n'est pas coordonné. 

On a une concurrence fiscale entre les pays qui risque d'accroître les problèmes de déficit par manque de recettes.

Il existe un budget européen mais il est insignifiant. Il représente à peine 1% du PIB de l'ensemble des pays membres de l'UE. Ce qui empêche tout mécanisme de solidarité et de politique budgétaire à l'échelle de l'UE.