Fiche de cours
Conclusion
Nous étions face à un sujet qui semblait très problématique, puisque d’emblée on pensait devoir séparer deux notions, le bonheur et la vérité, et de surcroît, il fallait en préférer un.
Il fallait en premier lieu préférer le bonheur, parce que pour l’homme, cela semblait plus facile, plus immédiat. Pourquoi ? Parce que chacun se sentait autorisé à déterminer subjectivement son bonheur, sans avoir recours à la moindre objectivité sur cette question. Donc, dans le premier moment, c’est ce que nous avons vu. Nous préférons le bonheur en refusant la vérité, quitte à rester aveugle, sourd et muet à l’égard de ce réel qui pourtant constitue une partie de la vérité.
Par ailleurs, dans un deuxième moment, nous avons compris, au contraire, que le bonheur ainsi conçu était illusoire parce qu’il se trompait d’objet, il était construit sur la négativité du rejet du vrai, et qu’au contraire, l’essence humaine nous inclinait davantage, d’un point de vue