L'énoncé
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Question 1
Qui parle de « laboratoire de justice » en référence au génocide rwandais ?
Antoine Garapon
Le Colonel Bagosora.
Pascal Simbikangwa
Question 2
Qui était le Colonel Bagosora ?
Un membre de l’armée Tutsi.
Un officier des Forces armées rwandaises.
Il est considéré par le Tribunal pénal international pour le Rwanda comme étant la plus haute autorité militaire au Rwanda au début du génocide des Tutsis du Rwanda et a été reconnu comme étant un des planificateurs de ce massacre.
Un négationniste du génocide.
Question 3
Comment se nomme le Tribunal pénal international pour le Rwanda ?
Le Tribunal de Tanzanie.
Le Tribunal de Kigali.
Le Tribunal d’Arusha.
Le Tribunal d’Arusha en Tanzanie est le Tribunal pénal international pour le Rwanda.
Question 4
Que reproche-t-on au Tribunal d'Arusha ?
Il aurait été pensé sur le modèle du tribunal pénal de l’ex-Yougoslavie.
Oui, mais on ne lui reproche pas particulièrement cela !
Il n'aurait pas pris en compte assez de témoignages Tutsis.
Il n'aurait pas prononcé assez de condamnations.
De vives critiques ont été faites à l’encontre de ce Tribunal qui n’aurait pas assez prononcé de condamnations : seulement 35.
Question 5
Lors du Tribunal d’Arusha, les juges n’ont pas fait le procès des Tutsis et des Hutus en même temps car :
Les Hutus n’ont pas été massacrés.
Des dizaines voire des centaines de milliers de victimes Hutus sont à dénombrer.
Ils voulaient éviter les négationnistes et la thèse du double génocide.
Il fallait obtenir le soutien du gouvernement du Rwanda.
Question 6
Dans quelle mesure le jugement de ce génocide était international ?
Les pays limitrophes ont livré les criminels de ce génocide au Rwanda lorsqu’ils se trouvaient sur leur territoire.
Les autres pays avaient la compétence de juger les criminels sur leur propre sol.
Oui, des procès ont été tenus à Bruxelles, à Montréal ou à Paris en vertu de cette compétence universelle. Par exemple en France, Pascal Simbikangwa, qui a été arrêté à Mayotte, en territoire français d’outre-mer, a été jugé et condamné en 2014 pour crime de génocide.
Ce sont les pays limitrophes qui ont organisé les tribunaux populaires au Rwanda.
Question 7
Combien de procès se sont tenus dans le cadre des tribunaux gacaca ?
1,1 million.
1,5 million.
1,9 million.
1,9 million de procès se sont tenus dans le cadre de 12 000 juridictions ad hoc qui ont été créées pour l’objectif de justice dans les villages. Les procès se sont tenus à ciel ouvert et ont mobilisé 140 000 juges.
Question 8
Combien de juges ont été mobilisés lors des procès des tribunaux populaires ?
100 juges.
12 000 juges.
140 000 juges.
Les procès se sont tenus à ciel ouvert dans les villages rwandais.
Question 9
Au total, combien de personnes ont été condamnées pour le génocide rwandais ?
400 000 personnes.
600 000 personnes.
800 000 personnes.
Question 10
Selon les travaux de l’historienne Hélène Dumas, comment peut-on qualifier le génocide au Rwanda ?
Un génocide intra-familial.
Un génocide entre voisins.
Selon les travaux de l’historienne Hélène Dumas, le génocide au Rwanda était un génocide entre voisins : les gens qui se sont affrontés et entretués se connaissaient.
Un génocide inter-éthnique.
Antoine Garapon, juriste et historien, dit du génocide des Tutsis qu’il représente une sorte de « laboratoire de justice » car c’est le crime de masse le plus jugé de l’Histoire.