La Shoah correspond à la destruction de 6 millions de juifs d’Europe, notamment de Pologne.

C’est en 1944 que Raphael Lemkin a voulu montrer l'irréductible originalité et l'unicité du massacre de ces 6 millions de juifs d'Europe, et notamment de Pologne, en choisissant de former un nouveau mot. Aujourd’hui, le terme devient désormais un nom commun qu'on cherche à appliquer à d'autres faits d'élimination, d'annihilation systématique et programmée de peuples pour ce qu’ils sont.

En 1948, l'ONU a accepté en Assemblée Générale de reconnaître les crimes de génocide et de promulguer une convention qui les dénonce et qui les réprime. Ainsi, l'Holocauste est le premier massacre de masse à entrer en tant que génocide dans l'Histoire.

Le procès d’Eichmann, haut fonctionnaire du III^e Reich dans la solution finale, a eu lieu en Israël en 1961. C’est un tournant majeur de l’histoire de ce génocide car c’est grâce aux témoignages inédits de plus de 100 personnes que la parole s'est libérée et que le devoir de mémoire s'est concrétisé.

Le négationnisme consiste en un déni de faits historiques, malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par les historiens, et ce à des fins racistes ou politiques.

Dans les années 1990, de nombreux historiens ont cherché à relativiser les crimes de masse du nazisme en les comparant à ceux du communisme, comme Ernst Nolte en Allemagne.