L'énoncé
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Question 1
Pourquoi y-a-t-il une difficulté à écrire l'histoire de la guerre d'Algérie ?
En raison des tensions entre la France et l'Algérie.
En raison du refus du peuple algérien de considérer les événements qui se sont déroulés entre 1954 et 1962 comme une guerre.
En raison de l'affrontement des mémoires entre la France et l’Algérie mais aussi à l’intérieur même des deux camps.
En raison du refus de la France de reconnaître la torture.
Question 2
Quel historien, dans les années 1990, a commencé à exhumer les mémoires en écrivant une histoire de la guerre d’Algérie ?
Benjamin Stora
Jacques Attali
Mahfoud Kaddache
Henry Rousso
Question 3
Côté Algérie, par quelle organisation la mémoire de la guerre a-t-elle été instrumentalisée ?
Par l'ORTF qui diffusait une propagande d'Etat omniprésente.
Par le Front de Libération Nationale (FLN) qui a nié la mémoire des opposants.
Par les opposants de l’Organisation de l’armée secrète (OAS).
Par les combattants de Kabylie.
Par exemple, cette organisation a nié la mémoire du Mouvement National Algérien (MNA) et des harkis.
Question 4
Quel est le combat de Messali Hadj ?
Messali Hadj milite pour que les atrocités et exactions du FLN contre le MNA soient reconnues.
Messali Hadj milite pour la mémoire des combattants de Kabylie.
Messali Hadj milite pour que les accords d'Evian soient reconnus par les harkis.
Messali Hadj milite pour la mémoire officielle du FLN.
Question 5
Que se passe-t-il entre mars et juin 1962 lorsque les pieds-noirs rentrent sur le territoire métropolitain français ?
Une vague de révoltes éclate.
Jacques Chirac lors d'un discours reconnaît l'occultation des mémoires en France.
Ils demandent à être reconnus en tant que victimes du conflit et à être indemnisés.
Ils souhaitent recevoir des passeports français.
Non, ils sont déjà français !
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance.
Benjamin Stora publie La gangrène et l’oubli dans les années 1990 et s'attaque aux mécanismes de refoulement de la mémoire : la négation de l'existence même de la guerre, le refus obstiné de reconnaître la réalité de la torture et des exécutions sommaires.