L’immunité adaptative est hautement spécifique d’un antigène donné.

Des récepteurs PRR (Pattern Recognition Receptor) ont été mis en évidence à la surface des cellules dendritiques, des macrophages, des mastocytes et des granulocytes, de sorte que ces cellules sont capables de reconnaître un antigène. Il est donc faux de dire que l’immunité innée n’est pas du tout spécifique ; elle l’est cependant beaucoup moins que l’immunité adaptative.

Immunogène signifie qui a gardé la capacité à déclencher une réaction immunitaire ; pathogène signifie qui entraîne la douleur. Un vaccin est donc immunogène mais surtout pas pathogène !

Dans les vaccins, les adjuvants permettent à la molécule, à la bactérie, ou au virus immunogène mais non pathogène de rester plus longtemps dans les organes lymphoïdes secondaires afin de laisser le temps de la synthèse des cellules mémoires. Les adjuvants permettent aussi de stimuler davantage les macrophages, cellules présentatrices de l’antigène.

Ce sont des molécules membranaires à la surface des cellules présentatrices de l’antigène qui associent un morceau de l’antigène (peptide antigénique) et le présentent aux lymphocytes T. Le déterminant antigénique est un fragment de l’antigène.