En quoi ces documents témoignent-ils de l’attractivité et du rayonnement de la Cosmetic Valley ?
L’analyse du document constitue le cœur de votre travail, mais nécessite pour être menée la mobilisation de vos connaissances.
Document 1 : Cosmetic Valley, un pôle de compétitivité interrégional
Dans les années 1970, de nombreux grands parfumeurs quittent la région parisienne et implantent leurs sites de production au sud de l’Île-de-France : Guerlain et Paco Rabanne à chartres, Dior, Givenchy, Kenzo à Orléans, etc.
La présence de ces importants industriels entraîne l’installation dans la région de PME opérant en amont et en aval des grandes marques : matières premières (huiles essentielles…), emballages, laboratoires de contrôle…
De même, les investisseurs étrangers du secteur choisissent d’établir leurs têtes de pont en Europe au cœur de ce territoire (le japonais Shiseido dans le Loiret). Avec l’appui des collectivités (conseils départemental de l’Eure-et-Loir et ville de Chartres), les acteurs de la filière beauté s’organisent dès 1994 en réseau, labellisé par l’Etat pôle de compétitivité Cosmetic Valley en 2005. Le réseau prend alors un saut quantitatif et qualitatif. Son périmètre d’action s’élargit passant de un à six départements présents sur trois régions (Centre, Île-de-France et Haute-Normandie). Universités et organismes de formation rejoignent le pôle afin d’apporter leur expertise. Aujourd’hui, le pôle Cosmetic Valley a pour mission le développement de la filière cosmétique et parfumerie en France : mise en réseau, recherche et innovation, aide à l’exportation et formation continue. Il représente 18 % des entreprises françaises de la parfumerie-cosmétique, 53 % du chiffre d’affaires et entend contribuer au rayonnement du luxe « made in France ».
Cosmetic Valley, 2019
Document 2 :