Transposez ce texte en croquis en y prélevant les informations.
Les recompositions spatiales en Chine
La Chine connaît une forte croissance urbaine et depuis 2011, la population chinoise vit majoritairement en ville. Le pays compte six métropoles de plus de 10 millions d’habitants, dont Shanghai et Beijing en tête avec respectivement 26 et 23 millions d’habitants en 2019. Elles sont suivies par Chongqing, Guangzhou, Tianjin et enfin Shenzhen. Le taux de croissance de ces grandes villes est très fort avec par exemple +52 % pour Beijing en l’espace de dix ans. Cette explosion urbaine s’explique par l’arrivée de millions de migrants ruraux venus chercher du travail dans les espaces urbains.
Cette métropolisation est particulièrement forte sur le littoral du pays, ce qui contribue à renforcer le processus de littoralisation amorcé depuis les années 1980 avec la création des premières ZES (zones économiques spéciales). Cette région qui s’étend de Beijing au Golfe de Tonkin, produit 58 % du PIB et est donc la plus développée du pays. C’est aussi la plus intégrée à la mondialisation. Elle abrite 7 des 10 plus grands ports mondiaux dont les ports de Shanghai et de Shenzhen.
Désormais, le gouvernement met en place une politique visant à intégrer les espaces ruraux de l’intérieur du pays, c’est la politique du « Go West ». Elle se matérialise par le développement d’axes de communication routiers et ferroviaires pour relier le littoral aux régions de l’Ouest de la Chine. De plus, l’État chinois encourage le développement des villes de l’intérieur telles Chongqing, Xi’an ou encore Urumqi. Les régions où ces infrastructures se multiplient sont progressivement intégrées et se développent peu à peu à l’instar du Xinjiang et de la Mongolie intérieure. Toutefois, d’autres régions restent peu développées. C’est le cas du Tibet, du sud ou du nord-est du pays.
Fond de carte pour le croquis :