L'énoncé
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Question 1
La mondialisation fait que les frontières :
Disparaissent progressivement.
Sont de plus en plus infranchissables.
Ne disparaissent pas mais se transforment.
N’existent plus.
La mondialisation implique que les frontières soient plus poreuses aux flux (marchandises, capitaux, culturels, humains dans une certaine mesure), mais elles ne disparaissent pas pour autant. Au contraire, les frontières se redéfinissent, entre d’un côté désactivation de la frontière pour certains flux, et réactivation notamment par la sécurisation des frontières pour prévenir les migrations.
Question 2
La mondialisation implique :
La libre-circulation de tout le monde.
L’abolition des frontières.
L’augmentation des réseaux transnationaux.
La perte de souveraineté des Etats-nations sur leur territoire.
La souveraineté désigne le pouvoir exclusif, suprême, d’un Etat sur un territoire.
Question 3
Michel Foucher parle d’un « retour de la frontière » car :
Cela faisait des années que les frontières n’existaient plus.
Si on a pu croire que les frontières disparaissaient progressivement, on constate le renforcement des frontières dans la période récente.
On a érigé des murs sur l’ensemble des frontières.
Si les frontières terrestres tendent à ne plus exister, les nouvelles frontières sont maritimes.
Alors qu’on a pensé que la mondialisation signifiait la disparition progressive des frontières, on constate que le nombre de frontières augmente (par l’augmentation du nombre d’Etats souverains, en particulier depuis la chute du l’URSS) et que de plus en plus de frontières sont fortifiées, davantage contrôlées et surveillées.
Question 4
Les frontières sont :
Uniquement terrestres.
Terrestres, maritimes ou aériennes.
Nécessairement marquées par des obstacles naturels (montagnes, fleuves, déserts).
Destinées uniquement à maîtriser les flux de personnes.
Les frontières sont historiquement des frontières terrestres, mais elles peuvent être dorénavant également maritimes (avec les ZEE) ou encore aériennes (avec les espaces d’identification aériens).
Question 5
On peut parler, en suivant l’expression de Michel Foucher, d’une « épidémie de murs » aujourd’hui car :
Les Etats prennent conscience de la nocivité des murs à leurs frontières, et décident de réduire le contrôle aux frontières.
De plus en plus de murs sont érigés afin de renforcer le contrôle des Etats sur leurs frontières.
Les Etats autoritaires érigent des murs pour empêcher leur population de fuir.
Les murs, symboles des frontières lors de la Guerre froide, ont désormais disparu de la planète.
De plus en plus d’Etats, et notamment des Etats démocratiques comme les Etats-Unis ou les Etat-membres de l’Union Européenne entreprennent aujourd’hui de fortifier leurs frontières à l’aide de murs très surveillés.
Selon Michel Foucher, de 7 à 10 % de la longueur totale des frontières dans le monde sont matérialisées par des murs.