Cours Le drame bourgeois
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L'énoncé

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Question 1

Dans quel(s) milieu(x) l'action du drame bourgeois se déroule-t-elle ?

Milieu noble.

Milieu de la classe moyenne.

Milieu populaire.

Milieu bourgeois.

Question 2

Par quels moyens le drame bourgeois exprime-t-il l'émotion du personnage ? 

Par les apartés. 

Par les didascalies. 

Par le masque. 

Par le pantomime. 

Question 3

Comment Diderot qualifie-t-il le drame bourgeois ? 

De genre populaire. 

De genre sérieux. 

De genre populaire et sérieux. 

De genre tragi-comique. 

Question 4

Dans ce extrait du Mariage de Figaro, sur quoi nous informent les didascalies ?

SUZANNE. - Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau : le trouves-tu mieux ainsi ?

FIGARO, lui prend les mains. - Sans comparaison, ma charmante. Oh ! Que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d'une belle fille, est doux, le matin des noces, à l'œil amoureux d'un époux !...

SUZANNE, se retire. - Que mesures-tu donc là, mon fils ?

FIGARO. - Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne aura bonne grâce ici.

Sur les émotions des personnages.

Sur les gestes des personnages.

Sur les déplacements des personnages.

Sur le décors.

Question 5

Voici le début du Mariage de Figaro, sur quoi nous informent les didascalies ?

Acte I

Le théâtre représente une chambre à demi démeublée ; un grand fauteuil de malade est au milieu. Figaro, avec une toise, mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleurs d’orange, appelé chapeau de la mariée.

Scène I

FIGARO, SUZANNE

FIGARO. Dix-neuf pieds sur vingt-six.

SUZANNE. Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau ; le trouves-tu mieux ainsi ?

Sur les gestes des personnages.

Sur le décors.

Sur les lumières.

Sur le rapport entre les objets et les personnages.

Question 6

Dans ce extrait du Fils naturel de Diderot, sur quoi nous informent les didascalies ?

DORVAL. Si vous aimez, on vous aime, sans doute ?

ROSALIE. Dorval, vous le savez.

DORVAL. vivement. Oui, je le sais, et mon cœur le sent. Qu'ai-je entendu ? Qu'ai-je dit ? Qui me sauvera de moi-même ?

Dorval et Rosalie se regardent un moment en silence. Rosalie pleure amèrement. On annonce Clairville.

SYLVESTRE à Dorval : Monsieur, Clairville demande à vous parler.

DORVAL à Rosalie : Rosalie. Mais on vient. Y pensez-vous ? C'est Clairville. C'est mon ami. C'est votre amant.

ROSALIE. Adieu Dorval. (elle lui tend une main. Dorval la prend et laisse tomber tristement sa bouche sur cette main, Rosalie ajoute) Adieu.

Sur les émotions des personnages.

Sur le ton des personnages.

Sur les gestes des personnages.

Sur le décors.

Question 7

Dans ce extrait du Fils naturel de Diderot, combien de personnages s'expriment ?

DORVAL. Si vous aimez, on vous aime, sans doute ?

ROSALIE. Dorval, vous le savez.

DORVAL. vivement. Oui, je le sais, et mon cœur le sent. Qu'ai-je entendu ? Qu'ai-je dit ? Qui me sauvera de moi-même ?

Dorval et Rosalie se regardent un moment en silence. Rosalie pleure amèrement. On annonce Clairville.

SYLVESTRE à Dorval : Monsieur, Clairville demande à vous parler.

DORVAL à Rosalie : Rosalie. Mais on vient. Y pensez-vous ? C'est Clairville. C'est mon ami. C'est votre amant.

ROSALIE. Adieu Dorval. (elle lui tend une main. Dorval la prend et laisse tomber tristement sa bouche sur cette main, Rosalie ajoute) Adieu.

Deux personnages s'expriment.

Trois personnages s'expriment.

Oui, il s'agit de Dorval, Rosalie et Sylvestre.

Quatre personnages s'expriment.

Question 8

Dans ce extrait du Fils naturel de Diderot, qui est Clairville ?

DORVAL. Si vous aimez, on vous aime, sans doute ?

ROSALIE. Dorval, vous le savez.

DORVAL. vivement. Oui, je le sais, et mon cœur le sent. Qu'ai-je entendu ? Qu'ai-je dit ? Qui me sauvera de moi-même ?

Dorval et Rosalie se regardent un moment en silence. Rosalie pleure amèrement. On annonce Clairville.

SYLVESTRE à Dorval : Monsieur, Clairville demande à vous parler.

DORVAL à Rosalie : Rosalie. Mais on vient. Y pensez-vous ? C'est Clairville. C'est mon ami. C'est votre amant.

ROSALIE. Adieu Dorval. (elle lui tend une main. Dorval la prend et laisse tomber tristement sa bouche sur cette main, Rosalie ajoute) Adieu.

L'amant de Rosalie.

L'ami de Sylvestre.

L'ami de Dorval.

Le mari de Rosalie.

Question 9

Comment appelle-ton ce type de réplique au théâtre ?

FIGARO, seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre :

Ô femme ! femme ! femme ! Créature faible et décevante !... Nul animal créé ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper ?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse ; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide ! et moi comme un benêt... Non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas... Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ; du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter. On vient... c'est elle... ce n'est personne. - La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari, quoique je ne le sois qu'à moitié. (Il s'assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! [...]

Une stichomythie.

Une tirade.

Un aparté.

Un monologue.

Une stichomythie est un dialogue de tragédie où les interlocuteurs se répondent vers pour vers. 

Question 10

Quels thèmes principaux sont traités dans cet extrait du Mariage de Figaro ?

FIGARO, seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre :

Ô femme ! femme ! femme ! Créature faible et décevante !... Nul animal créé ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper ?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse ; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide ! et moi comme un benêt... Non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas... Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ; du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter. On vient... c'est elle... ce n'est personne. - La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari, quoique je ne le sois qu'à moitié. (Il s'assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! [...]

L'échec de l'honnêteté.

La fatalité du destin.

Le bonheur conjugal.

L'organisation hiérarchisée de la société et la situation privilégiée des nobles.