L'énoncé
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Question 1
Pétrarque a écrit La Vie solitaire. Que cherche-t-il à montrer dans cette oeuvre ?
Il tente de montrer comment survivre en milieu solitaire et naturel, par exemple dans une grotte ou dans la forêt.
Il tente de montrer comment on peut vivre dans une solitude lettrée.
Il tente de montrer comment accéder rapidement au savoir philosophique.
Il tente de faire une critique des valeurs et de la vie sociale de son époque.
Question 2
Dans quel texte, Dante défend-il l’accès de tous au savoir philosophique ?
Le Banquet.
La Divine comédie.
L’Eloge de la folie.
La Vie philosophique.
Question 3
Gargantua, de Rabelais s'apparente à quel genre littéraire ?
Un pamphlet.
Une utopie.
Une critique.
Une fable.
C'est un sous genre de l'apologue.
Question 4
Quel champ lexical retrouve-t-on dans cet extrait ?
« Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS »
Extrait de Gargantua, Chapitre 57 : « L’abbaye de Thélème », Rabelais, 1534
Le champ lexical de la liberté.
Le champ lexical du bonheur.
Le champ lexical de l'égalité.
Le champ lexical de la passion.
Champ lexical de la liberté :
« Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS »
Question 5
Quelles figures littéraires sont présentes dans cet extrait ?
« Ils étaient tant noblement instruits qu'il n'y avait parmi eux personne qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler cinq à six langues et en celles-ci composer, tant en vers qu'en prose. Jamais ne furent vus chevaliers si preux, si galants, si habiles à pied et à cheval, plus verts, mieux remuant, maniant mieux toutes les armes. Jamais ne furent vues dames si élégantes, si mignonnes, moins fâcheuses, plus doctes à la main, à l'aiguille, à tous les actes féminins honnêtes et libres, qu'étaient celles-là. »
Extrait de Gargantua, Chapitre 57 : « L’abbaye de Thélème », Rabelais, 1534
Des hyperboles.
Des accumulations.
Une litote.
Une anaphore.
Des hyperboles : « tant noblement instruits » ; « si preux, si galants » ; « plus verts, mieux remuant », etc.
Des accumulations : « lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler cinq à six langues » ; « si élégantes, si mignonnes, moins fâcheuses, plus doctes à la main, à l'aiguille », etc.
Une anaphore : « Jamais ne furent vus chevaliers / Jamais ne furent vues dames »
Question 6
Quelle classe sociale est mise en avant dans l'abbaye de Thélème ?
« Ils étaient tant noblement instruits qu'il n'y avait parmi eux personne qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler cinq à six langues et en celles-ci composer, tant en vers qu'en prose. Jamais ne furent vus chevaliers si preux, si galants, si habiles à pied et à cheval, plus verts, mieux remuant, maniant mieux toutes les armes. Jamais ne furent vues dames si élégantes, si mignonnes, moins fâcheuses, plus doctes à la main, à l'aiguille, à tous les actes féminins honnêtes et libres, qu'étaient celles-là. »
Extrait de Gargantua, Chapitre 57 : « L’abbaye de Thélème », Rabelais, 1534
La noblesse.
Le peuple.
Les artisans.
Les paysans.
Question 7
Qui est le narrateur dans cet extrait ?
« Si je vous parais m’exprimer avec plus de présomption que d’exactitude, examinons ensemble l’existence des hommes ; leurs dettes envers moi apparaîtront clairement, comme l’estime que me témoignent les grands et les petits. Ne recensons pas chaque condition de la vie, ce serait trop long ; par les plus insignes, nous jugerons bien des autres. Pourquoi parler du vulgaire et de la plèbe qui, sans contestation, m’appartiennent tout entiers ? Tant de formes de la folie y abondent et chaque journée en fait naître tant de nouvelles, que mille Démocrite ne suffiraient pas à s’en moquer, et il y aurait toujours à faire appel à un Démocrite de plus. On ne pourrait croire combien d’amusements et de joyeusetés quotidiennes les Dieux tirent des pauvres hommes. Ils passent les heures sobres du matin à accueillir les contestations et à attendre des vœux. Bientôt, gorgés de nectar et incapables de toute occupation sérieuse, ils gagnent la partie la plus élevée du Ciel, d’où ils se penchent, pour regarder les actions humaines. Il n’est pas, pour eux, spectacle plus divertissant. Par Dieu ! quel théâtre est-ce là ! Quelle agitation et quelles variétés de fous ! »
Démocrite
Erasme
La folie.
La plèbe.
Il s'agit d'une personnification, on peut la voir dans ces passages : "Si je vous parais m’exprimer avec plus de présomption que d’exactitude, examinons ensemble l’existence des hommes ; leurs dettes envers moi apparaîtront clairement, comme l’estime que me témoignent les grands et les petits. [...] Pourquoi parler du vulgaire et de la plèbe qui, sans contestation, m’appartiennent tout entiers ? Tant de formes de la folie y abondent".
Démocrite est une philosophe grec, il a étudié des domaines très variés au point qu'on le considère parfois comme un des premiers encyclopédistes.
Question 8
Quelles caractéristiques de l'Humanisme trouve-t-on dans cet extrait ?
« Si je vous parais m’exprimer avec plus de présomption que d’exactitude, examinons ensemble l’existence des hommes ; leurs dettes envers moi apparaîtront clairement, comme l’estime que me témoignent les grands et les petits. Ne recensons pas chaque condition de la vie, ce serait trop long ; par les plus insignes, nous jugerons bien des autres. Pourquoi parler du vulgaire et de la plèbe qui, sans contestation, m’appartiennent tout entiers ? Tant de formes de la folie y abondent et chaque journée en fait naître tant de nouvelles, que mille Démocrite ne suffiraient pas à s’en moquer, et il y aurait toujours à faire appel à un Démocrite de plus. On ne pourrait croire combien d’amusements et de joyeusetés quotidiennes les Dieux tirent des pauvres hommes. Ils passent les heures sobres du matin à accueillir les contestations et à attendre des vœux. Bientôt, gorgés de nectar et incapables de toute occupation sérieuse, ils gagnent la partie la plus élevée du Ciel, d’où ils se penchent, pour regarder les actions humaines. Il n’est pas, pour eux, spectacle plus divertissant. Par Dieu ! quel théâtre est-ce là ! Quelle agitation et quelles variétés de fous ! »
La référence à un philosophe antique.
Un texte qui s'appuie sur la vie du peuple.
La valorisation des langues comme la latin ou le grec.
La référence à la mythologie antique.
Question 9
Quel est le registre principal de cet extrait ?
« Aussitôt après le bonheur des théologiens, vient celui des gens vulgairement appelés Religieux ou Moines, par une double désignation fausse, car la plupart sont fort loin de la religion et personne ne circule davantage en tous lieux que ces prétendus solitaires. Ils seraient, à mon sens, les plus malheureux des hommes, si je ne les secourais de mille manières. Leur espèce est universellement exécrée, au point que leur rencontre fortuite passe pour porter malheur, et pourtant ils ont d’eux-mêmes une opinion magnifique. Ils estiment que la plus haute piété est de ne rien savoir, pas même lire. Quand ils braient comme des ânes dans les églises, en chantant leurs psaumes qu’ils numérotent sans les comprendre, ils croient réjouir les oreilles des personnes célestes. De leur crasse et de leur mendicité beaucoup se font gloire ; ils beuglent aux portes pour avoir du pain ; ils encombrent partout les auberges, les voitures, les bateaux, au grand dommage des autres mendiants. Aimables gens qui prétendent rappeler les Apôtres par de la saleté et de l’ignorance, de la grossièreté et de l’impudence ! »
Erasme, Eloge de la folie, LIV, Folie des religieux et des moines, 1509
Le registre épique.
Le registre satirique.
Le registre lyrique.
Le registre didactique.
Ici, Erasme, tente de provoquer le rire par la moquerie des défauts d’un individu ou d’une institution.
Question 10
A quoi sont comparés les religieux dans cet extrait ?
« Aussitôt après le bonheur des théologiens, vient celui des gens vulgairement appelés Religieux ou Moines, par une double désignation fausse, car la plupart sont fort loin de la religion et personne ne circule davantage en tous lieux que ces prétendus solitaires. Ils seraient, à mon sens, les plus malheureux des hommes, si je ne les secourais de mille manières. Leur espèce est universellement exécrée, au point que leur rencontre fortuite passe pour porter malheur, et pourtant ils ont d’eux-mêmes une opinion magnifique. Ils estiment que la plus haute piété est de ne rien savoir, pas même lire. Quand ils braient comme des ânes dans les églises, en chantant leurs psaumes qu’ils numérotent sans les comprendre, ils croient réjouir les oreilles des personnes célestes. De leur crasse et de leur mendicité beaucoup se font gloire ; ils beuglent aux portes pour avoir du pain ; ils encombrent partout les auberges, les voitures, les bateaux, au grand dommage des autres mendiants. Aimables gens qui prétendent rappeler les Apôtres par de la saleté et de l’ignorance, de la grossièreté et de l’impudence ! »
Erasme, Eloge de la folie, LIV, Folie des religieux et des moines, 1509
Des animaux.
Des Apôtres.
Des mendiants.
Des personnes célestes.
Ils sont comparés à des ânes : "ils braient comme des ânes", et à des vaches : "ils beuglent".
Ils sont aussi comparés à des mendiants : "leur mendicité", "des autres mendiants".