Le sujet d’une phrase se trouve en répondant à la question : « qui ? » ou « qu’est-ce qui + verbe », en rajoutant le verbe, car le sujet est ce qui fait l’action.
Par exemple :
« Le chat mange la souris. » Qui mange ? C’est le chat qui mange la souris. Donc, quand on pose la question « qui + verbe », on trouve la réponse « le chat », qui est alors sujet du verbe. Il s’agit ici d’une action, mais on peut aussi avoir le même type de question avec des verbes d’état.
Qu’est-ce qu’un attribut du sujet ? C’est soit un adjectif soit un groupe nominal placé après un verbe d’état. Pour rappel, le groupe nominal est l’ajout à un nom d’un déterminant. Quand on a déterminant + nom, cela forme un groupe nominal.
L’attribut du sujet apparaît après les verbes d’état : être, paraître, demeurer, rester, avoir l’air de, devenir, entre autres. Si on a une phrase avec un de ces verbes d’état conjugués, on sait que ce qui est placé après, en position d’objet, est un attribut du sujet.
Par exemple :
« Cette maison est grande. » On se demande « qui est grande ? » et la réponse est « cette maison », donc la maison est le sujet. Et si on regarde « ce qu’est » cette maison, on voit qu’elle est « grande », qui est l’attribut du sujet et qui se rapporte donc à la maison (le sujet).
L’attribut du sujet, ici, est un adjectif, mais ce n’est pas toujours le cas. On a tendance à restreindre l’attribut du sujet seulement à l’adjectif, mais ça peut aussi être le groupe nominal.
Autre exemple :
« Ma ville préférée est la ville de Turin. » Si on se demande, « qu’est-ce qu’est la ville de Turin ? », on trouve le sujet « ma ville préférée ». Dans ce cas, l’attribut du sujet est « la ville de Turin », qui est un groupe nominal : on a le nom « ville », le déterminant « la » et un complément du nom « de Turin », avec une préposition « de » et un nom propre « Turin ».
L’adjectif attribut du sujet s’accorde avec le sujet. Dans l’exemple « cette maison est grande », l’adjectif « grand » doit s’accorder avec le sujet « cette maison » qui est au féminin singulier. On met donc « grande » au féminin singulier également.