On doit les connaître par cœur ! Ils sont irréguliers voire très irréguliers. C’est le cas de « sein » qui change pratiquement à chaque personne, comme en français.
| Verbe « sein » au présent | Verbe « haben » au présent | Verbe « werden » au présent |
| Ich bin | Ich habe | Ich werde |
| Du bist | Du hast | Du wirst |
| Er/sie/es ist | Er/sie/es hat | Er/sie/es wird |
| Wir sind | Wir haben | Wir werden |
| Ihr seid | Ihr habt | Ihr werdet |
| Sie/sie sind | Sie/sie haben | Sie/sie werden |
Le premier morceau est composé du radical du verbe et le deuxième de la terminaison du présent.
On prend le verbe « machen » (faire) qui est assez simple. Pour obtenir le radical du verbe, on prend l’infinitif du verbe et on vient rayer la terminaison « -en ». On a alors comme conjugaison pour le verbe « machen » au présent :
| « machen » au présent |
| Ich mache |
| Du machst |
| Er/sie/es macht |
| Wir machen |
| Ihr macht |
| Sie/sie machen |
Dans certains cas, on peut avoir besoin d’un « -e » intermédiaire. C’est le cas des verbes qui ont un radical se terminant en « d », en « t » ou en « chn ». Il en existe d’autres.
Exemples : « finden » (trouver) et « rechnen » (compter). On prend le radical du verbe « finden » qui est « find » et on ajoute un « e » entre le « d » et le « t » (terminaison du présent). De même pour « rechnen » avec la conjugaison au présent : « rechnet ».
Ils vont venir modifier leur voyelle aux deuxième et troisième personnes du singulier. Ce sont des verbes que l’on utilise assez souvent. Il existe trois grandes familles :
- Les verbes forts avec un « a » : il prend un « umlaut » à la deuxième et à la troisième personne du singulier. Par exemple, pour « schlafen » on a : « er schläft ».
- Les verbes forts avec un « e » : il se transforme en « i ». Par exemple, pour « geben » on a « er gibt ».
- Les verbes forts en « e » mais qui devient « ie ». Par exemple, pour « sehen » on a « er sieht ».
Il existe également un certain nombre de verbes à particules séparables comme « vorstellen » (présenter). Il y a un morceau « vor », que l’on va venir découper et mettre à la fin de la phrase. On va conjuguer « stellen ». Par exemple : « ich stelle meine Familie vor ».