Il faut savoir compter les syllabes dans un poème. Le mètre varie en fonction du nombre de syllabes. Il y a deux règles à connaître :
Le « e » à la fin d’un mot n’est jamais prononcé sauf quand ce mot est situé à l’intérieur du vers et si le mot qui suit commence par une consonne. Par exemple :
« Je travaille dur, car j’aime énormément ça »
Ici le « e » muet est exceptionnellement prononcé car « travaille » est un mot qui est à l’intérieur du vers et que le mot suivant « dur » commence par une consonne.
La diérèse ne se compte que quand il manque une syllabe pour faire un compte exact dans les mètres. Il s’agit de distinguer, à la prononciation, deux voyelles en contact. Par exemple :
« Je dirai toujours non à la tentation »
Au lieu de prononcer tentation en 3 syllabes (ten-ta-tion) on le prononce en 4 syllabes (ten-ta-ti-on).