L'énoncé
Remplir le QCM suivant pour vérifier ses connaissances sur l'immunothérapie. Selon les questions, plusieurs réponses sont possibles.
Tu as obtenu le score de
Question 1
Les vaccins préventifs sont des injections :
D'un pathogène.
D'un extrait de pathogène.
D'un pathogène rendu inoffensif.
Un vaccin préventif a pour objectif de stimuler la mémoire immunitaire.
Les vaccins préventifs stimulent la mémoire immunitaire, ce sont des injections d’un pathogène ou d’un extrait de pathogène ou d’un pathogène rendu inoffensif, etc., qui permettent de stimuler la production de lymphocytes mémoire.
Question 2
La première étape d'un traitement d'immunothérapie sur un patient atteint d'un cancer consiste en prélever sur le patient :
Des cellules tumorales.
Des cellules immunitaire.
Des anticorps.
Des antigènes.
Parmi les éléments suivants lesquels sont nécessaires aux étapes suivantes d'un traitement d'immunothérapie ?
Le principe de l’immunothérapie repose d’abord sur le prélèvement sur le patient malade de cellules qui sont des cellules tumorales dans le cas d’un cancer mais aussi des cellules du système immunitaire, notamment des lymphocytes et éventuellement aussi des molécules, comme des anticorps prélevés chez ce patient.
Question 3
La dernière étape d'un traitement par immunothérapie notamment consiste en réinjecter au patient :
Des antigènes tumoraux avec un adjuvant.
Des cellules immunitaires modifiées.
Des interleukines.
Des antigènes.
Parmi l'ensemble des propositions, lesquelles vous paraissent susceptibles de stimuler le système immunitaire.
Dans un troisième temps on va réinjecter à la personne différentes choses selon le traitement qui est en cours. On peut réinjecter des antigènes tumoraux, qu’on va réinjecter avec des adjuvants. Un adjuvant pour rappel est une molécule qui a pour but de stimuler les réactions immunitaires inflammatoires, elles vont donc provoquer une réaction rapide du système immunitaire ce qui va aussi permettre d’enclencher secondairement la réaction adaptative.
On peut aussi utiliser des cellules immunitaires modifiées, notamment certaines cellules dendritiques ou bien encore certains lymphocytes T cytotoxiques. Selon le type de maladie qu’on essaie de traiter et même selon le type de cancer on va utiliser différentes cellules.
Enfin on peut réinjecter certaines molécules immunitaires qui vont encore aller stimuler les défenses immunitaires de l’individu. O
Question 4
Que porte à sa surface une cellule tumorale ?
Des antigènes tumoraux.
Des anticorps tumoraux.
Des complexes majeurs de l'histocompatibilité.
Des marqueurs tels PDL1.
Se remémorer la particularité des cellules tumorales et pourquoi elles posent problème à notre système immunitaire.
Une cellule tumorale c’est donc une cellule « à moi » mais qui ne fonctionne pas comme une cellule normale. En tant que cellule malade elle possède à sa surface des antigènes tumoraux. Ces antigènes tumoraux sont présentés en surface comme des étiquettes par l’intermédiaire de molécules du complexe majeur d’histocompatibilité, les CMH.
Elle porte aussi à sa surface des marqueurs qui font partie du soi. Ces marqueurs sont par exemple appelés PDL1.
Question 5
Comment peut agir un anticorps monoclonal ?
Ils inhibent le marqueur PDL1.
Ils inhibent le récepteur PD1.
Ils permettnet aux LTc de jouer leur rôle cytotoxique.
Comment fonctionne un anticorps monoclonal ?
Les anticorps monoclonaux vont aller inhiber soit le marqueur PDL1 soit éventuellement selon les patients le récepteur PD1. Quoi qu’il en soit, les anticorps empêcheront cette fixation, donc empêcheront le LTc (lymphocyte T cytotoxique) de reconnaître la cellule tumorale comme du soi ou en tout cas empêcheront la cellule tumorale d’inhiber le LTc.
De cette façon, le LTc pourra jouer son rôle cytotoxique et donc détruire la cellule malade.