Cours Dynamique et exploitation des écosystèmes
QCM
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L'énoncé

Remplir le QCM suivant pour vérifier ses connaissances sur l'exploitation, la surexploitation et la dégradation des écosystèmes. 


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Question 1

L'homme interagit avec les êtres vivants qui l'entourent pour : 

Se nourrir uniquement. 

Ses constructions uniquement. 

Se nourrir, ses constructions, sans compter les interactions directes qu'il a avec les êtres vivants qui l'entourent.

Se remémorer son cours et réfléchir à ce que signifie interagir avec un être vivant. 

Nous avons en permanence des interactions avec les êtres vivants qui nous entourent, quelle que soit l’échelle et quelle que soit leur taille. Ces interactions sont justifiées par notre besoin de nous nourrir. Notre nutrition repose sur la consommation des êtres vivants animaux ou végétaux qui nous entourent ainsi que sur la diversité des agrosystèmes qui nous permettent de nous nourrir.

Ensuite nous avons besoin d’interagir avec les êtres vivants ou plutôt d’exploiter les êtres vivants pour nos constructions ou pour la décoration : les plantes d’agrément, les meubles, etc.

Enfin nous avons des interactions avec nos animaux domestiques (chien, chat, poisson rouge, etc.) et les êtres vivants de notre environnement direct (pigeons, moustiques, rats, bactéries etc.). 

Question 2

Pourquoi l'homme exploite-t-il les écosystèmes ? 

L'homme exploite les écosystèmes par nécessité de s'approvisionner. Il en exploite plus exactement la biomasse. 

L'homme exploite les écosystèmes par nécessité de s'approvisionner. Il en exploite plus exactement le biotope.

L'homme exploite les écosystèmes par nécessité de se nourrir. 

L'homme exploite les écosystèmes par nécessité d'agrandir son habitat. 

Cocher la réponse la plus exacte. Cela nécessite de se remémorer les définitions de biotope et biomasse. 

L'homme exploite les écosystèmes par nécessité de s'approvisionner. Il en exploite plus exactement la biomasse (l'ensemble des êtres vivants) et non le biotope (l'environnement dans lequel ces êtres vivants évoluent). 

Question 3

Qu'est-ce qui distingue une espèce apprivoisée d'une espèce domestiquée ? 

Une espèce domestiquée est habituée au contact de l'homme ; mais il n'en contrôle pas la reproduction ou alimentation comme c'est le cas d'une espèce apprivoisée, devenue dépendante de l'homme suite à des sélections successives sur plusieurs générations. 

Une espèce apprivoisée est habituée au contact de l'homme ; mais il n'en contrôle pas la reproduction ou alimentation comme c'est le cas d'une espèce domestique, devenue dépendante de l'homme suite à des sélections successives sur plusieurs générations. 

Un espèce domestique a été sélectionnée par l'homme sur certains traits avantageux (pour une poule : pondre beaucoup d'oeufs, avoir beaucoup de chair) durant plusieurs générations. Cela a pour conséquence l'obtention d'une espèce qui n'a plus rien de similaire avec son équivalent sauvage, qui est dépendante de l'homme pour survivre. 

Une espèce apprivoisée est identique à son homologue sauvage mais habituée au contact de l'homme : il peut la manipuler, la transporter, la caresser. Mais il ne contrôle pas cette espèce qui est toujours indépendante de lui. 

Question 4

Que se passe-t-il si l'homme pêche sélectivement et intensivement une espèce de poisson prédateur ? 

La proie de ce prédateur va se mettre à proliférer. 

Le proie de ce prédateur va disparaître. 

Le proie de ce prédateur va stagner en population.

Pour s'aider, dessiner éventuellement un schéma de chaîne trophique. 

Si l'homme exploite sélectivement et intensivement, c'est-à-dire sans lui laisser le temps de se régénérer, une espèce de poisson prédateur, alors sa proie ne sera plus régulée par ce prédateur et se mettra à proliférer (en supposant qu'il s'agissait de son unique prédateur). 

Question 5

Que se passe-t-il si l'homme pêche sélectivement et intensivement une espèce de poisson proie ? 

Le prédateur de cette proie va disparaître. 

Le prédateur de cette proie va se mettre à proliférer. 

Le prédateur de cette proie va stagner en population.

Pour s'aider, dessiner éventuellement un schéma de chaîne trophique. 

Si l'homme exploite sélectivement et intensivement, c'est-à-dire sans lui laisser le temps de se régénérer, une espèce de poisson proie, alors son prédateur se retrouvera à priori sans ressources (en supposant qu'il s'agisse d'un prédateur spécialisé sur cette proie).

Question 6

Lorsque l'on transforme une forêt primaire en forêt secondaire : 

On perd le tiers de la diversité des oiseaux présents initialement. 

On perd la moitié de la diversité des oiseaux présents initialement.

On perd le quart de la diversité des oiseaux présents initialement.

Se remémorer la différence faite entre forêt primaire et secondaire. 

On perd la moitié de la diversité des oiseaux lorsqu’on transforme une forêt primaire en forêt secondaire ; ce qui illustre l'énorme diminution de biodiversité que cela entraîne. 

Question 7

Quelle est la conséquence dû à l'abattage sélectif de certaines essences d'arbres dans une forêt ? 

Une dégradation de la qualité du sol. 

Un tassement du sol. 

Une érosion du sol. 

Une perte de biodiversité. 

Réfléchir au rôle de ses essences dans une forêt. 

L’abattage sélectif de certaines essences d’arbres entraîne une perte de biodiversité, si on abat certains arbres sélectivement de façon intensive sans que cette essence n’ait le temps de se régénérer dans les forêts de nos pays ou dans les forêts tropicales. 

Question 8

Quelle est la plus grande conséquence de la diminution des surfaces forestières ? 

Une érosion des sols. 

Un tassement des sols. 

Une libération de carbone qui va s'accumuler dans l'atmosphère. 

Se remémorer le rôle tenu par les grandes forêts dans les cycles biogéochimiques à l'échelle du globe. 

La diminution de la surface forestière mondiale en particulier en Amérique du Sud aboutit à une libération importante de carbone qui va s’accumuler dans l’atmosphère avec les conséquences climatiques sur lesquelles nous reviendrons plus loin dans le cours. En effet les forêts sont des puits de carbone, elles absorbent beaucoup de carbone sous forme de dioxyde de carbone et le stockent dans le bois et dans le sol. 

Question 9

De quoi est responsable le chlordécone dans les zones où il a été longtemps utilisé comme pesticide ? 

D'une augmentation des cas de virus Ebola. 

D'une augmentation des cas de cancer. 

D'une augmentation des cas de naissances avec malformations. 

Se remémorer la conséquence de l'accumulation qui a eu lieu de chlordécone dans les nappes phréatiques, sols et cours d'eau après son utilisation comme pesticide durant de nombreuses années notamment en Martinique et Guadeloupe pour la culture des bananes. 

Question 10

Les techniques employées aujourd'hui en grande distribution pour produire plus sont-elles efficaces ? 

Non : les écosystèmes et agrosystèmes se dégradent et produisent donc de moins en moins. Il s'agit d'un véritable cercle vicieux. 

Oui : les écosystèmes et agrosystèmes se retrouvent boostés et produisent donc de plus en plus. Il s'agit d'un véritable cercle vertueux. 

Quelles sont les techniques employées à l'échelle de la grande distribution ?

Alors qu’on fait tout pour produire plus le dérèglement climatique, la dégradation des agrosystèmes et des écosystèmes en général, aboutit à une forte diminution de la productivité : on emploie plus de pesticides, on déforeste plus, etc., et finalement on obtient un rendement moins important. C’est un cercle vicieux qui montre qu’il faut employer d’autres méthodes pour la gestion des écosystèmes et des agrosystèmes afin d’avoir un développement plus durable et une exploitation plus durable des systèmes naturels.